In Memoriam
Michel Albert était un homme de foi. Foi religieuse bien sûr, qui l’animait et qu’il portait avec ferveur, mais sans ostentation. Foi dans le projet européen dont il avait été l’acteur de 1963 à 1970 à la Banque européenne d’investissement et dont il fut toujours un vigoureux défenseur. Foi dans l’économie mixte, ce curieux mélange qui a permis à un fonctionnaire dans l’âme comme lui de devenir président de l’une des plus grandes compagnies d’assurances françaises, les AGF, de 1982 à 1994...