Dans un monde qui se complexifie, la finalité du reporting financier, comme outil d’aide à la décision, est plus que jamais un enjeu stratégique. La BCE dans ses responsabilités de politique monétaire et de stabilité macro-prudentielle doit s’assurer que le système statistique soit harmonisé, compétitif et utilisable par tous, en cohérence et synergies pour des besoins internes et externes.

Le monde ancien se fondait sur des analyses stables alimentées par des agrégats quasi immuables. Aujourd’hui un pilotage plus fin implique une plus grande souplesse dans l’agréation même des données et donc l’utilisation optimale des nouvelles technologies issues du big data. C’est bien le fondement des propositions de la BCE fondées sur une plus grande granularité des données et dictionnaire commun : BIRD (Banks’ Integrated Reporting Dictionary). Cette nouvelle flexibilité pour la BCE devrait avoir comme conséquences de diminuer les demandes ponctuelles et couteuses… Anacredit serait le premier projet fondé sur ces principes innovants.

La conception de cette nouvelle approche se veut interactive (avec les banques) sur la base de volontariat de consultations.

Jean-Marc Israël nous fera donc le point des dernières avancées et réactions des utilisateurs suite à la dernière consultation. Marc Irubetagoyena, en charge du budget et de la stratégie à la BNPP, partagera son point de vue et son opinion sur les conditions permettant de rendre efficace, y compris vis-à-vis des systèmes de données internes cette approche tout en minimisant les coûts de la phase transitoire.

• Comprendre les attentes de la BCE en matière de reporting et son approche
• Comprendre les process et les outils d’harmonisation et d’agrégation
• Bénéficier du retour d’expérience d’un groupe bancaire français