Principes aux fins de l’agrégation des données sur les risques et de la notification des risques
Wednesday 04 February 20152. Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, le
Comité de Bâle a publié des
recommandations supplémentaires1 relatives au deuxième pilier
(processus de surveillance
prudentielle) afin d’aider les établissements à mieux
identifier et à mieux gérer les risques
auxquels ils sont exposés. Il a notamment insisté sur le fait
qu’un dispositif de gestion des
risques solide repose sur l’existence de systèmes
d’information de gestion (SIG)2 adéquats,
au niveau de chaque ligne de métier et des banques. Le Comité
a, par ailleurs, mentionné
l’agrégation des données dans ses recommandations sur la
gouvernance d’entreprise3.
3. Le renforcement de la capacité des banques à agréger leurs
données sur les
risques améliorera leur résolvabilité. S’agissant des
établissements bancaires d’importance
systémique à l’échelle mondiale (EBISm), en particulier, il
est primordial que les autorités
compétentes en matière de résolution aient accès à des données
de risque agrégées qui
soient conformes aux caractéristiques essentielles de systèmes
performants de résolution
pour les établissements financiers (Key Attributes of
Effective Resolution Regimes for
Financial Institutions4) définis par le CSF, ainsi qu’aux
principes énoncés ci-après. En cas de
redressement, l’existence d’un solide dispositif de gestion
des données aidera les banques
et les autorités de contrôle à anticiper les problèmes. Un tel
dispositif renforcera, en outre,
les perspectives de trouver d’autres solutions pour restaurer
la solidité et la viabilité
financières d’un établissement en proie à de graves
difficultés. Par exemple, il pourrait