Remise du rapport Fleuriot sur la révision de MiFID
jeudi 18 février 2010 MINEFELe rapport dresse un constat plutôt négatif de la directive adoptée
en 2004. Trois éléments sous-tendent les propositions formulées
:
La qualité de l'information disponible n'a pas suivi
l'évolution des marchés et s'est complexifiée. "Le principe de
transparence ne suffit pas : la transparence doit s'organiser".
- Le secteur et les marchés continueront de connaître des
évolutions extrêmement rapides, il importe dont que le régulateur
accompagne ce changement "par un dispositif réglementaire
suffisamment flexible et adaptable (règles de niveau 3) pour
garantir son efficacité".
- Le marché pan-européen qui est en train de se créer appelle une
autorité centrale de régulation disposant de véritables pouvoir. Le
débat actuel sur la transformation des comités de niveau 3 en
véritables autorités (directive "Omnibus") est essentiel pour
s'assurer d'une harmonisation des règles et de leur
interprétation.
Dans ce contexte, le rapport formule 7 propositions:
- Le renforcement de la transparence
- l'harmonisation des conditions de concurrence
- La clarification de l'obligation de "meilleure
execution"
- L'amélioration de la contribution des marchés au financement de
l'économie
- l'affirmation du rôle du régulateur européen
- l'amélioration de la transparence du marché
obligataire
- l'harmonisation du post-marché européen.
Lire le rapport (51 pages, .PDF)