Rapport trimestriel BRI, juin 2011 - Les perceptions en matière d'inflation et de croissance à l'origine de l'évolution récente des marchés financiers
mardi 07 juin 2011 BRILe Rapport trimestriel BRI de juin
2011, publié ce jour, montre comment la réévaluation des
perspectives de croissance et d’inflation dans les économies
avancées, conjuguée aux inquiétudes entourant les dettes
souveraines dans la zone euro, a fait monter les prix des
actifs.
Le Rapport analyse aussi les principales tendances de l’activité bancaire et financière internationale qui ressortent des statistiques BRI.
Il contient également 4 études (résumés plus détaillés en fin de communiqué).
1. L’écart de production mondial s’est peut-être résorbé. Les estimations structurelles indiquent une sous-utilisation des ressources, mais elles ont tendance à surestimer l’écart de production. Les estimations statistiques, moins sujettes aux distorsions, laissent penser que l’écart a complètement disparu durant l’année écoulée.
2. De nouvelles méthodologies entraînent des déclassements. Les agences de notation, dans leurs évaluations des établissements financiers, accordent désormais plus d’importance au risque systémique, à la volatilité des bénéfices et, plus spécialement, à la possibilité de bénéficier d’un soutien public. Par conséquent, les déclassements récents dans le secteur bancaire sont susceptibles de se poursuivre.
3. Le cycle financier peut conduire à des variations de la production. Des mesures synthétiques recouvrant plusieurs variables financières présentent une certaine capacité de prévision des variations à court terme de la production.
4. Les opérateurs sont en mesure de passer à la compensation avec contrepartie centrale. Les grands opérateurs sur dérivés disposent déjà de suffisamment d’actifs de premier rang pour constituer le dépôt de garantie initial auprès des contreparties centrales. Quelques-uns pourraient avoir besoin d’accroître leurs liquidités pour répondre aux appels de marge.
Communiqué
http://www.bis.org/press/p110606_fr.pdfLe Rapport analyse aussi les principales tendances de l’activité bancaire et financière internationale qui ressortent des statistiques BRI.
Il contient également 4 études (résumés plus détaillés en fin de communiqué).
1. L’écart de production mondial s’est peut-être résorbé. Les estimations structurelles indiquent une sous-utilisation des ressources, mais elles ont tendance à surestimer l’écart de production. Les estimations statistiques, moins sujettes aux distorsions, laissent penser que l’écart a complètement disparu durant l’année écoulée.
2. De nouvelles méthodologies entraînent des déclassements. Les agences de notation, dans leurs évaluations des établissements financiers, accordent désormais plus d’importance au risque systémique, à la volatilité des bénéfices et, plus spécialement, à la possibilité de bénéficier d’un soutien public. Par conséquent, les déclassements récents dans le secteur bancaire sont susceptibles de se poursuivre.
3. Le cycle financier peut conduire à des variations de la production. Des mesures synthétiques recouvrant plusieurs variables financières présentent une certaine capacité de prévision des variations à court terme de la production.
4. Les opérateurs sont en mesure de passer à la compensation avec contrepartie centrale. Les grands opérateurs sur dérivés disposent déjà de suffisamment d’actifs de premier rang pour constituer le dépôt de garantie initial auprès des contreparties centrales. Quelques-uns pourraient avoir besoin d’accroître leurs liquidités pour répondre aux appels de marge.
Communiqué
Rapport trimestriel BRI de juin 2011
http://www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qt1106.htm