Les banques françaises prêtes à participer activement à une solution durable de la crise de la zone euro
jeudi 27 octobre 2011 FBFInformation
et Relations extérieures
Paris, le 27 octobre 2011
Les
banques françaises prêtes à participer activement
à une solution durable de la crise de la zone euro
à une solution durable de la crise de la zone euro
Les banques françaises saluent les décisions prises par les chefs d’État et de gouvernement européens pour apporter une solution à la crise de la zone euro. Elles souhaitent vivement que cet accord politique global, qui témoigne de la volonté des Etats de maintenir la cohérence et la solidarité de la zone euro, avec des programmes nationaux importants de maîtrise des finances publiques, permette de rétablir la confiance.
La participation des créanciers privés au plan de soutien à la Grèce, demandée sur une base volontaire, est d’une ampleur exceptionnelle. Pour leur part, les banques françaises ont depuis le début apporté leur soutien et sont prêtes à répondre à l’invitation du Conseil européen, proposant un « échange volontaire d’obligations avec une décote nominale de 50 % sur la part de dette nationale grecque qu’elles détiennent ». Elles vont à cet effet proposer à leurs organes de décision de participer au plan annoncé, comme elles l’avaient fait en juillet dernier. L’exposition globale des quatre principales banques françaises est de l’ordre de 0,12% de leur bilan. Elles sont donc parfaitement en mesure de faire face à cet effort.
La déclaration du Conseil européen prévoit également un renforcement des fonds propres des banques européennes dans un délai très court par rapport à ce qui était initialement prévu par les régulateurs eux-mêmes. Leur ratio de solvabilité devra être en effet porté à 9% avant le 30 juin 2012, après la prise en compte à la valeur de marché de leur portefeuille de dettes souveraines de la zone euro et le renforcement des exigences en capital au titre des activités de marché (règle dite Bâle 2,5). Selon le nouveau test effectué par l’Autorité bancaire européenne (EBA), le montant de fonds propres supplémentaires dont les banques françaises auront besoin pour respecter ce coussin supplémentaire temporaire s’élève à 8,8 milliards d’euros.
Les banques françaises estiment être en mesure d’atteindre ces nouvelles exigences européennes par leurs propres moyens, sans faire appel à des financements publics, tout en jouant pleinement leur rôle dans le financement de l’économie française.