ÉCONOMIE: France et Allemagneveulent avancer sur la coordination fiscale
vendredi 20 janvier 2012 Agence EuropeAfin de poser les bases d'une coopérationfiscale élargie, la France
et l'Allemagne expriment leur soutien à la propositionde la
Commission européenne présentée en septembre en vue d'un
systèmecommun de taxe sur les transactions financières et
présenteront d'icila fin février des propositions de convergence
concernant leur impôt surles sociétés, selon le document
franco-allemand. De manière générale,les deux pays demandent que la
coordination fiscale en Europe soit accélérée.Un accord de principe
avait été conclu l'an dernier par un grand nombrede pays européens
à ce sujet, dans le cadre du 'Pacte euro plus', maisn'a guère donné
de résultats à ce jour. Le chantier de l'harmonisationde la
fiscalité des entreprises en Europe s'est jusqu'ici heurté au
refusnotamment de l'Irlande, qui pratique un impôt sur les sociétés
très bas,ou encore de la Slovaquie.
Paris et Berlin redisent leur soutienen faveur de la taxe sur les transactions financières et veulent accélérerla négociation européenne en matière de taxe carbone.
Les propositions franco-allemandes comportentun volet consacré aux moyens de réduire le chômage: obliger les agencesnationales pour l'emploi à faire une offre concrète à chaque chômeur, développerl'apprentissage, réduire les charges pesant sur le travail, lutter contrele dumping social, encourager la mobilité transfrontalière des demandeursd'emploi, adopter des mesures en faveur des PME (simplification des règlescomptables et des incitations pour que le capital-risque se tourne versces entreprises). Paris et Berlin proposent de réfléchir à la créationd'un Fonds pour la croissance et la compétitivité bénéficiant aux payssous assistance financière, comme la Grèce, le Portugal et l'Irlande aujourd'hui.(LC)
Paris et Berlin redisent leur soutienen faveur de la taxe sur les transactions financières et veulent accélérerla négociation européenne en matière de taxe carbone.
Les propositions franco-allemandes comportentun volet consacré aux moyens de réduire le chômage: obliger les agencesnationales pour l'emploi à faire une offre concrète à chaque chômeur, développerl'apprentissage, réduire les charges pesant sur le travail, lutter contrele dumping social, encourager la mobilité transfrontalière des demandeursd'emploi, adopter des mesures en faveur des PME (simplification des règlescomptables et des incitations pour que le capital-risque se tourne versces entreprises). Paris et Berlin proposent de réfléchir à la créationd'un Fonds pour la croissance et la compétitivité bénéficiant aux payssous assistance financière, comme la Grèce, le Portugal et l'Irlande aujourd'hui.(LC)