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La coopération entre banques et FinTech : un pari pascalien

mardi 09 février 2016 Revue Banque Visiter le site source

Les forces et faiblesses comparées des banques et des FinTech devraient les conduire à coopérer plutôt qu'à s'affronter. Certaines associations entre ces acteurs commencent à apparaitre et des écosystèmes sont en train de s’installer. Mais le mouvement peut encore s’intensifier.

Les mânes de Joseph Schumpeter, le théoricien de la « destruction créatrice », sont très souvent et à juste titre invoquées à propos des relations entre la Banque et la FinTech, mais l'on pourrait également en appeler à David Ricardo. Dans l'esprit, sa théorie de l’avantage comparatif illustre assez bien le potentiel de coopération entre les deux protagonistes, chacun apportant à l’autre ce qu’il sait le mieux faire, les deux acteurs tirant mutuellement de l’échange plus de profit que s’ils n’avaient pas échangé. Dans le rôle du « drap anglais », les plates-formes, l'agilité ou encore le traitement du Big Data, facteurs clés des succès de la FinTech. Dans celui du « vin portugais », la confiance des clients, le potentiel d'économies d'échelle ou la capacité à gérer toutes sortes de risques, qui sont autant de domaines d'excellence de la Banque. En conséquence, les forces et faiblesses comparées des banques et des FinTech doivent les conduire à coopérer plutôt qu'à s'affronter.

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