LETTRE D'INFORMATION N° 144 DE L'AMAFI
jeudi 02 avril 2020 AMAFI Visiter le site sourceEDITO
La grave crise sanitaire née du
Covid-19 crée une situation exceptionnelle dans de nombreux pays.
La France et ses partenaires européens n’y échappent pas. Les
mesures de confinement prises pour limiter l’épidémie provoquent
des perturbations considérables, non seulement dans la vie
quotidienne de nos concitoyens, mais aussi dans les différents
secteurs de l’économie. Face à cet événement dont la durée et
l’ampleur restent difficilement mesurables, les marchés ont réagi
fortement. Avec probablement d’autant plus de vigueur que depuis
plusieurs mois, différentes voix soulignaient tant des niveaux de
valorisation jugés élevés par rapport à certains indicateurs
économiques que la durée inhabituelle du cycle de hausse des cours.
Les indices boursiers mondiaux ont ainsi plongé, et la volatilité
devrait rester élevée au cours des prochaines semaines.
Pour gérer les différents aspects de cette situation
exceptionnelle, des mesures tout aussi exceptionnelles sont prises.
Au niveau des gouvernements bien sûr, mais également pour ce qui
concerne les marchés, au niveau des autorités chargées de les
réguler et de les superviser.
Depuis plusieurs jours, malgré l’environnement de travail dégradé
que connaissent les entreprises, et qui conduit à ce que ce numéro
144 de L’Info AMAFI soit uniquement publié sous forme électronique,
l’Association s’attache donc à communiquer à ses adhérents les
informations qui semblent utiles à leur activité tout en relayant
auprès des autorités les préoccupations dont la prise en compte
apparaît nécessaire. Plus généralement, alors que différentes
priorités ont dû être revues, elle s’attache aussi à poursuivre le
travail collectif mené avec ses adhérents sur les sujets en cours
de traitement au sein de son Conseil et de ses différentes
enceintes de réflexion. Travail d’autant plus indispensable qu’au
sortir de cette crise, le fonctionnement des marchés et leur rôle
dans le financement de l’économie ne manqueront pas d’être
questionnés, avec une intensité sans doute d’autant plus grande que
l’impact de la crise sur l’économie et les comportements aura été
profond.