Les réseaux telecom modifient le paysage bancaire, Leurs apports sont dans une large mesure bénéfiques, nais ils peuvent conduire aussi à une forte désintermédiation. Ainsi les réseaux ont permis de créer la banque étendue avec les réseaux d'agences et les distributeurs de billets, la
banque à domicile, les services électroniques aux entreprises. Les réseaux autorisent également une décentralisation des opérations mais aussi des décisions. En interne, les réseaux ont modifié les méthodes de traitement bancaire, et de ce fait ont influé sur le métier de banquier, le faisant passer d'une gestion traditionnelle des stocks à une gestion des flux, permettant d'espérer de nouvelles formes de recettes, Cependant, les réseaux favorisent le développement de divers phénomènes prédateurs» visant à réduire le rôle de la banque ou à capter les flux bancaires et financiers. Cette concurrence est généralement issue d'acteurs non bancaires qui cherchent à rentabiliser leurs investissements en terme de réseaux et de traitements et qui s'interposent entre le banquier et ses clients, voire entre banques. Par ce biais, ils influent aussi sur la tarification bancaire et sur la mobilité bancaire de la clientèle. Mais ce comportement n'est pas celui de
tous les acteurs non bancaires, et particulièrement, certains opérateurs de télécommunication privilégie la coopération avec les banques, La question qui se pose alors est celle du rôle respectif des acteurs bancaires et non bancaires, et des éventuelles coopérations voire des alliances qu'ils peuvent réaliser entre eux.