Le capital-investissement pèse moins que le crédit ou la Bourse par ses effectifs ou son
volume de capitaux. Il occupe néanmoins une position cruciale auprès des entreprises de
croissance. Il faut se féliciter du fort développement qu'il a connu dans notre pays et en
féliciter les acteurs privés (entreprises, équipes de gestion, investisseurs) mais aussi
publics (État, OSEO, CDC) qui y ont contribué. Traité comme une classe d'actifs
subsidiaire et souvent comme une variable d'ajustement de portefeuilles composites, le
capital-investissement est de plus en plus représentatif du tissu économique et le sera
d'autant mieux qu'il se développera dans les décennies à venir.