La 12e édition des Entretiens de l’AMF sur le thème "Les nouveaux risques de la finance mondialisée"
lundi 16 novembre 2015
Après la crise grecque en Europe, les marchés ont été ébranlés par
la correction sur les actions chinoises, l’incertitude sur le
rythme de normalisation de la politique monétaire américaine, et
finalement des inquiétudes sur la croissance mondiale
elle-même.
Dans un contexte macro-économique incertain, la notion de risque financier a rarement été aussi protéiforme. Si le financement de la croissance et des investissements reste une priorité, impliquant en France d’inviter davantage l’épargne vers le financement à long terme (la transition énergétique par exemple), la stabilité financière internationale à plus court terme est marquée par l’impact des nouvelles régulations mises en place depuis la crise de 2008 et par les politiques expansionnistes menées par les autorités monétaires.
Dans le nouveau cadre réglementaire, quelles seraient les conséquences d’une remontée des taux d’intérêt ? Les nouvelles contraintes réglementaires pèseraient-elles sur la liquidité des marchés ? De fortes réallocations d’actifs par les investisseurs pourraient-elles altérer le fonctionnement des marchés ?
Le paysage financier doit aussi désormais compter avec un déplacement des forces en présence. Au-delà des institutions financières du secteur bancaire ou de l’assurance, le développement des activités de "shadow banking " induit de nouvelles zones de risque à prendre en compte. La gestion d’actifs doit-elle être davantage régulée à ce titre ? Enfin, au sein de marchés de plus en plus interconnectés, quels sont les aléas liés à l’innovation technologique, à la course à la rapidité, ou encore aux cyber-risques ?
Dans un contexte macro-économique incertain, la notion de risque financier a rarement été aussi protéiforme. Si le financement de la croissance et des investissements reste une priorité, impliquant en France d’inviter davantage l’épargne vers le financement à long terme (la transition énergétique par exemple), la stabilité financière internationale à plus court terme est marquée par l’impact des nouvelles régulations mises en place depuis la crise de 2008 et par les politiques expansionnistes menées par les autorités monétaires.
Dans le nouveau cadre réglementaire, quelles seraient les conséquences d’une remontée des taux d’intérêt ? Les nouvelles contraintes réglementaires pèseraient-elles sur la liquidité des marchés ? De fortes réallocations d’actifs par les investisseurs pourraient-elles altérer le fonctionnement des marchés ?
Le paysage financier doit aussi désormais compter avec un déplacement des forces en présence. Au-delà des institutions financières du secteur bancaire ou de l’assurance, le développement des activités de "shadow banking " induit de nouvelles zones de risque à prendre en compte. La gestion d’actifs doit-elle être davantage régulée à ce titre ? Enfin, au sein de marchés de plus en plus interconnectés, quels sont les aléas liés à l’innovation technologique, à la course à la rapidité, ou encore aux cyber-risques ?