Gérard Rameix, président de l’AMF depuis 2012 a participé à son évolution depuis l’origine. Une période cruciale marquée par la crise, la mise en place d’une régulation plus stricte et la marche vers une plus grande intégration du marché unique de la finance. Pour la régulation, c’est le passage du Committee of European Securities Regulators (CESR) à l’European Securities and Markets Authority (ESMA) et donc une évolution profonde pour l’AMF. Au niveau national, c’est aussi le pont avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation (ACPR) pour la filière de protection des investisseurs.

Dans ce contexte de régulation intensive, il a fallu aussi faire face aux nouvelles technologies et aux nouvelles frontières métiers…

En ligne avec la mission de l’EIFR, c’est la recherche permanente d’une « smart regulation » condition de robustesse, d’équité mais aussi d’atout compétitif à travers une « école française de la finance », responsable et innovante.

A la fin de ce mandat, Gérard Rameix va passer la main. Moment idoine pour faire un point et partager les leçons à tirer de ce passé qui nous a tous mobilisé et de fixer des repères pour demain.