Arbitrage entre le capital et la dette actions contre obligations
Le financement par l'emprunt paraissait naturel aux entreprises lorsque les actions étaient dépréciées et les taux d'intérêt faibles devant l'inflation. La santé de la bourse, l'envolée des taux d'intérêt, le recul de l'inflation ont permis aux entreprises françaises de renforcer leurs fonds propres et d'alléger leurs dettes. Cette évolution rapide ne permet plus d'évoquer la question d'une répartition optimale du financement entre le capital et la dette sans considérer leurs prix relatifs.' Certaines innovations financières apparaissent alors comme des transitions nécessaires, et le comportement récent des entreprises et de leurs actionnaires, ressort comme cohérent. L'augmentation de capital ne peut plus être . considérée comme « un mode de financement résiduel ».