Les Bourses européennes de valeurs et de matières premières sont quasiment totalement électroniques. La négociation électronique représente par ailleurs la majeure partie des volumes échangés sur les places de Chicago.
Toutefois, une analyse approfondie révèle qu'un marché sur lequel la négociation est faite à partir de nombreux écrans d'ordinateurs dispersés un peu partout n'est pas forcément plus efficace ni plus liquide, notamment pour les échéances longues, qu'un marché à la criée qui requiert de la place, un groupe de traders chevronnés et une équipe d'exécution très compétente employée par les sociétés représentées sur le parquet et par la Bourse elle-même.
L'expérience du NYMEX démontre que la criée et la négociation électronique peuvent cohabiter.