Les auteurs estiment que la crise actuelle n'annonce pas la fin de la suprématie du dollar. Ils constatent qu'il n'y a pas eu d'attaque spéculative contre le dollar, que la crise s'est traduite jusqu'ici par un renforcement du dollar et qu'elle se révèle plus coûteuse économiquement pour l'Europe et les pays émergents que pour les États-Unis. Ils expliquent cette résistance du dollar par la sécurité qu'offrent les États-Unis en tant que superpuissance économique stable politiquement. Ils soulignent notamment que la taille de l'économie américaine lui permet de soutenir plus aisément ses institutions financières en difficulté.