L'objectif de ce travail est d'examiner les différentes façons dont la littérature académique aborde la pratique de l'habillage de portefeuille. Ce travail montre qu'il est plutôt fait mention du window dressing dans la littérature comme de l'un des phénomènes permettant de comprendre la volatilité saisonnière observée en fin et début d'année sur les marchés, plutôt que pour l'expliquer pour lui-même. Nous cherchons toutefois à présenter les ressorts qui peuvent inciter les gérants à recourir à l'habillage du portefeuille. L'approche par la relation d'agence permet de comprendre ce qui peut inciter certains gérants à pratiquer des recompositions de portefeuille à des fins d'habillage lors de la diffusion de leur composition aux investisseurs finals. Les implications du window dressing se situent à plusieurs niveaux, puisque cette pratique se révèlerait coûteuse pour les investisseurs d'une part, et serait porteuse de volatilité saisonnière sur les marchés d'actifs d'autre part. Nous montrons que le window dressing peut contribuer à biaiser les informations communiquées aux investisseurs. Cette pratique est également susceptible de leur faire supporter des coûts se répercutant de façon négative sur la performance des fonds auxquels ils souscrivent. Nous examinons par la suite la pertinence du lien qui est généralement établi entre l'habillage de portefeuille et la volatilité saisonnière des cours.