Elisabeth Littlefield et Richard Rosenberg reviennent sur le rôle de plus en plus important de la microfinance pour permettre aux pauvres d'amasser des actifs, d'augmenter leur revenu et de réduire leur vulnérabilité en temps de crise. Alors que cette activité était un temps réservée aux ONG à vocation sociale, des dizaines d'expériences ont montré que la distribution des services financiers aux pauvres pouvait être une activité rentable, et la ligne de démarcation entre microfinance et secteur financier formel a vocation à s'estomper dans les pays en développement.
Les régulateurs, les banques commerciales, les compagnies d'assurances et les centres d'information de crédit commencent à prendre en compte cette nouvelle dimension et à mettre en place, sous des formes très diversifiées, une offre de services financiers à destination des plus pauvres.