La gouvernance des entreprises et ses enjeux éthiques
Selon Olivier Berducou et Emmanuel Mermet représentant la CFDT, il convient, pour mieux prendre en compte les intérêts des salariés et des autres parties intéressés, dagir dabord sur les conseils dadministration où la présence des
Selon Olivier Berducou et Emmanuel Mermet représentant la CFDT, il convient, pour mieux prendre en compte les intérêts des salariés et des autres parties intéressés, d'agir d'abord sur les conseils d'administration où la présence des représentants des salariés avec voix délibérative, différents des actionnaires salariés, doit être assurée. Un premier pas a été réalisé en ce sens avec l'accord interprofessionnel du 11 janvier 2013. La CFDT plaide aussi pour une plus grande diversité des membres des conseils, qui est favorable à l'émergence de débats contradictoires. La rémunération des dirigeants doit intégrer des critères de performance sociale et environnementale et déconnecter les dirigeants de la valeur de l'action. Le Comité intersyndical de l'épargne salariale labellise treize sociétés de gestion gérant 10 Md€ d'épargne salariale qui prennent en compte des critères ISR (investissement socialement responsable), comme devraient le faire aussi les placements des fonds de retraite. D'autres lieux existent pour agir sur la gouvernance, notamment les institutions représentatives des personnels et les managers de proximité. De nouveaux lieux d'expression sont à réinventer, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise, pour assurer un dialogue avec les acteurs locaux et les autres parties prenantes externes.