Pour un nouveau modèle d'entreprise
En conclusion, Olivier Favereau présente les premiers résultats de la recherche menée sous légide du Collège des Bernardins pour défi nir les contours dun nouveau modèle dentreprise. Après avoir recensé huit grands traits
En conclusion, Olivier Favereau présente les premiers résultats de la recherche menée sous l'égide du Collège des Bernardins pour défi nir les contours d'un nouveau modèle d'entreprise. Après avoir recensé huit grands traits dominants (« faits stylisés ») qui caractérisent la « grande déformation » de l'entreprise, sous l'influence des théories de l'École de Chicago et du modèle anglo-saxon de l'agence, il démontre que ce modèle est indéfendable en droit puisque c'est la société et non l'entreprise qui a une personnalité juridique et que les actionnaires ne sont propriétaires que de leurs actions. Il explore dans un second temps trois modèles alternatifs qui recherchent de nouveaux équilibres organisationnels, selon qu'est privilégiée une approche contractuelle entre toutes les parties prenantes de l'entreprise ou la reconquête du pouvoir des salariés ou les relations de l'entreprise avec son environnement national, international et la société civile. Des modèles à poursuivre simultanément et qui pourront servir de fondation à l'entreprise de demain.