Pour une « économie personnaliste »
Dans la lignée de Benoît XVI, François Schwerer, juriste et économiste catholique, présente une analyse « personnaliste » de la crise économique et financière, point daboutissement dune fuite en avant de notre société
Dans la lignée de Benoît XVI, François Schwerer, juriste et économiste catholique, présente une analyse « personnaliste » de la crise économique et financière, point d'aboutissement d'une fuite en avant de notre société depuis plus d'un siècle et d'une crise des finalités. Au fur et à mesure de leur enrichissement, les hommes ont perdu le sens du don personnel et de la solidarité. Une économie sans morale, au service du profit, a ravalé la personne au rang d'individu, traité statistiquement. Le client est devenu le consommateur. En faisant disparaître l'éthique du champ d'enquête de l'économie, nous sommes devenus incapables de rendre compte de manière complète des actions humaines. La sortie de crise passe par la remise en cause du paradigme de la maximisation du profit sur lequel est fondée l'économie, pour la remettre au service de l'homme et du bien commun.