Une gouvernance mondiale pour gérer le climat en tant que bien public
La stabilité de notre climat est un bien public mondial dont les bénéfices dépassent largement le coût. Le problème du « passager clandestin » signifie ici qu'un climat stable est menacé par trois tragédies : celle des communs, celle de l'horizon et celle du passage d'un sentiment moral à un sentiment de marché.
La préservation d'un climat stable nécessite une coordination entre les États-nations qui possèdent des intérêts, des ressources financières et des capacités différents. Cette coordination commence à se mettre en place dans le cadre du processus des Nations unies sur le changement climatique. En créant un consensus aux niveaux mondial et national sur la nécessité de préserver notre climat, le dynamisme du secteur privé est maintenant libéré. Lorsque la société fixe un objectif clair, il devient rentable de faire partie de la solution et coûteux de continuer à faire partie du problème.
La transformation du secteur financier amplifiera et accélérera l'action publique en faveur du climat. La planification de la transition par tous les acteurs est essentielle.