À l'approche de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, organisée par les Nations Unies en juillet 2025, l'AEFR a souhaité rassembler les grands acteurs du secteur afin d'explorer les pistes les plus prometteuses pour permettre le financement des projets liés aux transitions et à la mise en œuvre des ODD dans les pays du Sud comme dans les pays développés.

Ces projets, indispensables pour permettre l'avènement des transitions environnementale, énergétique et numérique, ne peuvent reposer exclusivement sur la puissance publique. Les risques inhérents à ces initiatives, souvent complexes et peu rentables à court terme, les rendent moins attractifs pour le secteur privé. Quels mécanismes de collaboration et de partage des risques entre acteurs publics et privés doivent-ils être mis en place ? Comment mobiliser efficacement les capitaux privés grâce au levier des fonds publics et en complément de ceux-ci ?

Le cadre législatif et réglementaire joue un rôle déterminant dans cette mobilisation. Les politiques fiscales et les réformes législatives, en particulier celles relatives aux incitations à l'investissement, doivent être analysées afin d’offrir le cadre le plus efficace pour dynamiser ces investissements.

Les partenariats internationaux constituent également un levier fondamental pour structurer le financement des transitions. Les collaborations entre États, institutions financières internationales et entreprises privées doivent être pensées afin de partager les bonnes pratiques, proposer des harmonisations de cadres réglementaires et favoriser la mise en commun des ressources.

Enfin, tout en réfléchissant aux modalités de financement, il est crucial de garder à l’esprit le modèle global de société et de développement que nous souhaitons construire. Les transitions sociales et environnementales doivent s’accompagner d’une vision à long terme. 

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