La réglementation des activités bancaires transfrontalières : la politique de la Nouvelle-Zélande en matière d'externalisation dans les banques
L'article porte sur la politique de la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande en matière d'externalisation des activités bancaires. Les banques néo-zélandaises externalisent de plus en plus une partie importante de leurs activités commerciales à des prestataires de services qui sont soit indépendants, soit affiliés à celles-ci, que ce soit à l'intérieur du pays ou à l'étranger. La question de l'externalisation transfrontalière est particulièrement importante pour la réglementation bancaire de la Nouvelle-Zélande, car le système bancaire du pays est dominé par des banques contrôlées par des sociétés mères étrangères, qui dans des proportions variables, fournissent des services à leurs filiales bancaires. L'article expose les motivations de la politique en matière d'externalisation dans le cadre des objectifs prudentiels de la Banque de réserve, qui visent notamment à minimiser les dégâts qui pourraient survenir au système financier en cas de difficulté ou de défaillance d'un établissement. La politique d'externalisation impose au conseil d'administration d'une grande banque de s'assurer qu'elle conserve le contrôle juridique et opérationnel des fonctions externalisées, de manière à garantir un certain nombre d'objectifs relatifs au maintien de la liquidité du système financier. Cette politique repose sur la définition d'objectifs et insiste sur la responsabilité du conseil d'administration et des dirigeants dans sa mise en œuvre. En ciblant particulièrement un certain nombre d'objectifs, cette politique vise à assurer que la capacité de la Banque de réserve à gérer une crise ne soit pas compromise, tout en préservant pour le système financier les avantages découlant de l'association avec des banques étrangères.