Même s'ils sont moins intégrés à l'économie mondiale que les pays émergents, les pays d'Afrique sub-saharienne ont subi les conséquences de la crise mondiale qui a éclaté avec la chute de Lehman Brothers en 2008. La baisse de la demande mondiale et la contraction des flux de capitaux internationaux ont entraîné une perte de croissance significative mais très hétérogène au sein du continent. Dans certains cas, les politiques budgétaires volontaristes ont permis de contenir le ralentissement mais en raison d'une forte contraction des recettes, ces politiques ont également provoqué un creusement significatif des déficits publics. Parallèlement, le recul du commerce mondial a fortement dégradé les soldes courants de certains pays sans toutefois générerune chute généralisée de la liquidité externe. Dans une perspective de moyen terme, l'impact de la crise internationale révèle la nécessité de renforcer les outils de pilotage de la politique macroéconomique pour réagir aux chocs externes (politiques monétaire et budgétaire). À plus long terme, cette crise appelle le développement de politiques économiques actives susceptibles d'appuyer la mobilisation des ressources intérieures (fiscalité, secteur financier), le renforcement de la compétitivité (diversification productive, accords commerciaux...) et le développement de politiques sociales efficaces.
L'Afrique subsaharienne à l'épreuve de la crise
Même sils sont moins intégrés à léconomie mondiale que les pays émergents, les pays dAfrique sub-saharienne ont subi les conséquences de la crise mondiale qui a éclaté avec la chute de Lehman Brothers en 2008. La baisse de