Michel Roux se propose enfin d'analyser les raisons de la promotion de l'éthique dans la finance et la mutation à laquelle elle correspond dans le système capitaliste. Après un bref état des lieux de la finance éthique, entre perte de confiance et prise de conscience, il s'interroge sur ses finalités : pour quelle perspective ? Quelle place pour la solidarité ? Quel pourrait être le rôle de l'État dans le déploiement de la finance éthique ? La finance éthique est-elle en mesure de réconcilier la finance moderne avec la solidarité et d'infléchir ses méthodes ? L'auteur évoque in fine un certain nombre d'expérimentations qui pourraient être lancées pour « tenter d'infléchir notre modèle économique et intégrer le temps comme facteur de convergence entre l'homme responsable et une pérennisation de l'activité économique ».