Le bien-fondé de la prise en compte des risques opérationnels (RO) dans la réforme Bâle II est maintenant couramment admis au sein de l'industrie financière.
Au-delà des catastrophes majeures, qui peuvent expliquer son intégration dans le pilier I du futur dispositif prudentiel, la maîtrise du RO est l'un des moyens de garantir les performances des banques et de mieux gérer les processus internes, les systèmes de Place et les interactions avec les tiers, dans le prolongement des démarches qualité introduites antérieurement.
Cet article propose d'abord une définition du RO, puis analyse sa gestion dans la banque et ses différents métiers. Il décrit ensuite les problèmes soulevés par la mesure du RO et enfin par sa couverture par les assurances.