Quel taux d'actualisation pour le long terme ?
Dans nos sacrifices pour améliorer l'avenir, faut-il favoriser le futur le plus éloigné en sélectionnant un taux d'actualisation décroissant avec l'horizon temporel, comme le recommandent certains écologistes et philosophes ? Ceci impliquerait une prise en compte plus importante de l'effet de serre et des déchets nucléaires dans nos analyses coût-bénéfice, au détriment d'investissements publics aux bénéfices plus immédiats comme l'amélioration de l'infrastructure de transport ou l'éducation. Dans cet article, nous montrons comment la théorie classique de la finance permet de répondre à cette question complexe de façon positive.