La prévention de la perte d'autonomie liée au vieillissement
Bien qu'elle augmente avec l'âge, la perte d'autonomie n'est pas la conséquence inéluctable du vieillissement. Sa prévention est donc primordiale. Elle est loin de n'être qu'une affaire de médecine : l'approche doit être globale et cet objectif doit intégrer de nombreuses politiques publiques. Dans un avis adressé au gouvernement, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) présente ses préconisations autour de six grandes priorités : changer de regard sur la perte d'autonomie ; agir très en amont sur les facteurs de risques ; cibler les populations isolées et précaires ; mettre en place un « parcours de l'habitat » ; reconnaître le rôle majeur des professionnels de l'accompagnement et des aidants ; donner à la prévention toute sa place dans la gouvernance de la perte d'autonomie. Construire une politique de prévention de la perte d'autonomie globale et cohérente aura un coût. Mais il faut le considérer comme un investissement et le mettre en rapport avec le coût de l'« inaction ».