Jean Saint-Geours, un « homme aux talents multiples », ainsi l’a qualifié le journal Le Monde. Parmi ces talents, il en est un qui nous touche particulièrement : sa proximité philosophique avec la Revue d’économie financière (REF). Jean Saint-Geours aurait pu être le parrain de la REF, et ce, pour deux raisons au moins. D’abord parce que la finance, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il la connaissait. [...]
Revue d’économie financière REF 120
Innovation, technologie et finance
Menaces et opportunités
Introduction Accès gratuit
La conduite du changement technologique
Banque et nouvelles technologies : la nouvelle donne Accès gratuit
Les nouvelles technologies engendrent pour chacun un nouveau rapport au monde et induisent une série de révolutions en chaîne, dans notre vie quotidienne comme dans l’entreprise. La première est une révolution commerciale, qui bouleverse les rapports entre les producteurs, les distributeurs et les clients, aux bénéfices de ces derniers. La révolution technologique positionne également les collaborateurs au centre de l’entreprise, avec des impacts sur l’organisation. Enfin, le facteur sociétal est désormais prépondérant, car la société devient une véritable partie prenante de l’entreprise, Internet et réseaux sociaux obligent.
L’entreprise-banque, et plus spécifiquement la banque commerciale, n’échappe pas à ces bouleversements, bien au contraire, étant au cœur de l’activité économique. La banque doit donc se réinventer, sans perdre de temps. Les gens n’ont pas moins besoin de banques et la relation intuitu personae reste un élément fondamental du métier de banquier. Selon nous, la seule issue passe par la réinvention de la banque de proximité capable de promouvoir ce que nous pouvons appeler « la banque sans distance » qui offre plus de praticité, de pertinence et de personnalisation du conseil.
Histoire d’une transition numérique : Société Générale Accès gratuit
Tous les métiers et les implantations géographiques du groupe Société Générale ont pris la mesure de la « révolution » des comportements et des usages à l’ère des nouvelles technologies. Société Générale a connu une profonde mutation basée sur l’alliance du digital et de l’humain, une véritable opportunité pour devenir la banque relationnelle de référence pour l’ensemble de ses parties prenantes.
S’appuyer sur les leviers de l’ère numérique, de l’ère de la multitude, pour effectuer cette transformation, libérer l’intelligence collective des collaborateurs, les doter des outils d’aujourd’hui, leur offrir de nouveaux espaces demain, leur permettre de s’ouvrir à l’écosystème de la créativité digitale, pour innover et être acteurs de cette transformation numérique sont des actions désormais très largement engagées. La transition numérique étant en continuelle évolution, l’innovation produit devient innovation de l’expérience client, de la rupture et devient ouverte et partagée.
Technologie et transformation des services bancaires : l’exemple de TechnoVision de Capgemini Accès gratuit
Des modèles économiques à repenser
Les modèles économiques bouleversés par le digital Accès gratuit
Innovation, concurrence et réglementation pour la fourniture de services bancaires en ligne Accès gratuit
La tarification et le big data : quelles opportunités ? Accès gratuit
Data scientist a été déclaré le travail le plus « sexy » du XXIe siècle par la Harvard Business Review. En quoi l’exploitation des données de masse peut-elle révolutionner les services financiers et leurs tarifications ? Quels sont les freins au déploiement du big data et quelles sont les pressions ? En dépit de nombreuses limites en France, des opportunités apparaissent, qu’il faut saisir aujourd’hui.
Transformation des instruments et des lieux de transaction
Les moyens de paiement, quelle innovation ? Accès gratuit
Bitcoin pour remplacer les devises ? Accès gratuit
Dark pools et trading haute fréquence : une évolution utile ? Accès gratuit
Liquidité des marchés obligataires et innovation technologique Accès gratuit
Maîtrise des risques et régulation
La technologie est le meilleur garant de la gestion des risques sur les marchés financiers Accès gratuit
Nouvelles technologies et protection des épargnants : l’action de l’AMF Accès gratuit
Les nouvelles technologies favorisent l’émergence de nouveaux canaux d’intermédiation financière afin de mieux orienter l’épargne vers les besoins des investisseurs et de l’économie, et de réduire la dépendance des entreprises vis-à-vis des financements bancaires. À travers trois exemples, cet article illustre les enjeux inédits qui se posent au régulateur financier. Le développement des nouvelles technologies doit être accompagné et encouragé, mais il convient de prévenir et d’agir contre toutes les pratiques abusives qui peuvent faire surface dans le sillage des outils en ligne. Les plateformes de forex constituent à ce titre un exemple type d’offre qui n’est pas adaptée aux particuliers. À l’inverse, la mise en place de statuts réglementés et d’un label dédié au financement participatif contribue à sécuriser un nouvel outil de placement pour les épargnants qui, à terme, pourrait venir diversifier et compléter les sources traditionnelles de financement pour les entreprises. Enfin cet article s’intéresse aux médias sociaux en tant que nouvel outil de communication pour les acteurs financiers. Les médias sociaux permettent aux professionnels de proposer des expériences client particulièrement riches et innovantes, et peuvent contribuer à renforcer la qualité de l’information transmise aux investisseurs, pourvu qu’un certain nombre de bonnes pratiques soient respectées.
Quelle régulation pour les nouveaux entrants dans l’industrie des paiements ? Accès gratuit
Institutions financières et cybercriminalité Accès gratuit
Recension
Nouvelles technologies et services financiers Accès gratuit
Chronique d'histoire financière
Monnaie des pauvres, monnaie des riches au XIXe siècle Accès gratuit
Articles divers
La couverture des catastrophes naturelles et nucléaires : une source d’inspiration pour l’assurance des dépôts bancaires Accès gratuit
Dans un contexte de fragilisation du secteur suite à la récente crise financière, cet article s’intéresse aux systèmes de couverture des risques de défaillances bancaires, et plus particulièrement au système de garantie des dépôts. Par leur nature même, ces risques présentent une forte analogie avec des « grands risques » tels que les catastrophes naturelles ou nucléaires. Ceux-ci font l’objet de mécanismes de gestion et de couverture dédiés au moyen d’instruments et d’une gouvernance spécifiques. De tels procédés sont de nature à s’insérer dans la révision actuelle des systèmes de couverture des risques bancaires tant du point de vue organisationnel que financier. Nous considérons dès lors l’opportunité de comparer explicitement risques bancaires, catastrophes naturelles et nucléaires. Cette comparaison nous conduit alors à des préconisations pour le système d’assurance des dépôts.
Le rôle et le pouvoir des agences de notation ont-ils changé au fil des accords de Bâle I, Bâle II et Bâle III ? Accès gratuit
Dans cet article, nous étudions les rapports entre un système de notation déjà ancien et devenu incontournable, et un autre dispositif qui a besoin, pour assurer sa propre légitimité, d’un système de mesure et de contrôle fondé sur des notes ou sur des comparaisons, les accords de Bâle. Les trois verrous traditionnels, intermédiation, réglementation, cloisonnement, qui servaient de garde-fou à la finance nationale et internationale, ont fini par sauter, et la révolution des 3 D – désintermédiation, déréglementation, décloisonnement –, auxquels certains ont ajouté le quatrième D de dématérialisation, a permis un développement considérable de la finance globale. Les graves déséquilibres que celle-ci a provoqués ou entraînés ont rendu nécessaires une surveillance suivie et l’application de règles prudentielles. Ces règles, difficiles à mettre en place et à imaginer ex nihilo ont bénéficié, dans denombreuxcas, de l’existence des agences de notation. Nous avons cherché à déterminer dans quelle mesure les agences de notation se sont développées et ont accru leur pouvoir grâce aux trois accords de Bâle successifs.