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Revue d’économie financière
REF 118 Les mutations de l’industrie financière

publication : juin 2015 314 pages

In memoriam Michel Albert Accès gratuit


Michel Albert était un homme de foi. Foi religieuse bien sûr, qui l’animait et qu’il portait avec ferveur, mais sans ostentation. Foi dans le projet européen dont il avait été l’acteur de 1963 à 1970 à la Banque européenne d’investissement et dont il fut toujours un vigoureux défenseur. Foi dans l’économie mixte, ce curieux mélange qui a permis à un fonctionnaire dans l’âme comme lui de devenir président de l’une des plus grandes compagnies d’assurances françaises, les AGF, de 1982 à 1994...

Une nouvelle rubrique : recension de la recherche en finance Accès gratuit


L’année 2014 a été marquée pour la Revue d’économie financière (REF) par le lancement d’une rubrique d’histoire financière coordonnée par Claude Diebolt. L’année 2015 s’ouvre sur une autre innovation : le lancement d’une rubrique « Recension »...

 Les mutations de l’industrie financière

Introduction Accès gratuit


Jean-Paul BETBÈZE Carlos PARDO
L’industrie financière est en profond changement, d’ici peu elle sera méconnaissable. Ce numéro entend donner divers éclairages sur les forces qui, aujourd’hui, la taraudent pour certaines, la feront revivre pour d’autres. D’abord, la croissance ne devrait plus être la même. Dans le pire des cas, elle devrait être plus faible pendant de longues années, avec moins d’inflation et des taux plus bas,…

 Nouvelles contraintes et nouveaux acteurs

Les nouveaux acteurs de la finance Accès gratuit


Hubert de VAUPLANE
Classification JEL : G20 G21 G28 O33
Comme de nombreux autres métiers, la finance se trouve confrontée à l’apparition de nouveaux acteurs, de nouveaux modes de distribution, de nouveaux comportements de la part des clients et de nouveaux business models. Si toutes ses activités sont affectées, ce sont les activités bancaires traditionnelles, celles de prêts, de dépôts et de paiement, qui sont toutefois les plus impactées par ce phénomène en raison de la mise en place des nouvelles régulations et de l’émergence des FinTech. Les banques disposent d’atouts importants pour faire face à ces évolutions, elles devront toutefois repenser en profondeur leurs modèles opérationnels.

Comment construire un plan stratégique à moyen terme dans le nouvel environnement bancaire ? Accès gratuit


Julien FONTAINE
Classification JEL : G20 G21 G28 O33

Comme de nombreux autres métiers, la finance se trouve confrontée à l’apparition de nouveaux acteurs, de nouveaux modes de distribution, de nouveaux comportements de la part des clients et de nouveaux business models. Si toutes ses activités sont affectées, ce sont les activités bancaires traditionnelles, celles de prêts, de dépôts et de paiement, qui sont toutefois les plus impactées par ce phénomène en raison de la mise en place des nouvelles régulations et de l’émergence des FinTech. Les banques disposent d’atouts importants pour faire face à ces évolutions, elles devront toutefois repenser en profondeur leurs modèles opérationnels.

La révolution technologique des systèmes financiers : l’exemple de la banque de financement et d’investissement Accès gratuit


Jean-Christophe MIESZALA
Classification JEL : G24 L11 L25 O33

La pénétration croissante des technologies numériques dans la banque de financement et d’investissement (BFI) constitue une triple révolution pour cette activité. D’abord, une révolution industrielle : de nouvelles opportunités de croissance et de réduction des coûts découlent de l’automatisation croissante de fonctions essentielles du métier bancaire – la communication, tant avec les clients qu’entre collaborateurs, l’innovation, la production des services bancaires, la prise de décisions. Ensuite, une révolution d’ordre concurrentiel : de nouveaux acteurs spécialisés peuvent attaquer certains maillons spécifiques de chaînes de valeur auparavant intégrées. Par ailleurs, les banques pionnières en matière d’investissements dans le numérique peuvent réinventer leurs marchés et bousculer des positions établies de longue date. Enfin, une révolution managériale : la disruption numérique implique en effet de faire évoluer les compétences et la culture de larges cohortes de collaborateurs.

Régulation ou supervision : quels nouveaux risques ? Accès gratuit


Guillaume PLANTIN
Classification JEL : G01 G21 G28
Les règles comptables et prudentielles régissant l’intermédiation financière se sont considérablement sophistiquées lors des vingt dernières années en se rapprochant des meilleures pratiques internes des institutions financières. Cette évolution a engendré une plus grande procyclicité et ouvert des options d’arbitrage réglementaire qui ont grandement contribué à la crise de 2008. Les réponses réglementaires qui se dessinent présentent deux risques. D’une part, les évolutions asymétriques de la réglementation bancaire et de celle du shadow banking risquent de conduire à une migration massive du financement de l’économie vers le shadow banking, encore très instable par nature. D’autre part, un retour en arrière vers des règles prudentielles simplifiées à l’excès telles que le ratio de levier peut créer des distorsions importantes dans le financement de l’économie. Un investissement important dans le capital humain de la supervision et une plus grande discrétion des superviseurs dans l’interprétation des règles paraissent mieux à même de pallier les insuffisances mises à jour par la crise.

 Les nouveaux paramètres de l’industrie bancaire

Union bancaire et évolution du modèle des banques universelles Accès gratuit


Jean-Baptiste BELLON Georges PAUGET
Classification JEL : G21 G28 L21 L25 O33
Le modèle de banque le plus répandu en Europe, celui de la banque universelle, est mis à l’épreuve par les choix des régulateurs pour sortir de la crise et construire un environnement financier et bancaire plus résilient. Dans un premier temps, les banques ont adapté leurs dispositifs pour compenser l’impact du durcissement des ratios de fonds propres et de l’introduction des ratios de levier et de liquidité. Les banques ont réduit ou contenu leurs coûts et arbitré les activités pour diminuer le poids des métiers les plus consommateurs de capital et de coussins réglementaires. Hors litiges et exceptions, les RoE des principales banques sont revenus en 2014 à des niveaux proches du coût du capital (8 %). Cependant, les banques doivent envisager des évolutions et des ruptures plus radicales pour s’insérer dans un environnement de croissance molle en Europe. Elles doivent à la fois rechercher dans les marchés européens une plus grande efficience qui est en partie permise par la taille et limiter l’empreinte too big to fail des établissements. Cette recherche nécessite des arbitrages complexes sur les métiers de marchés et de financement d’entreprise, alors même que la contribution de la banque de détail s’amenuise dans un environnement de taux bas. Demain, dans une Europe de l’Union bancaire, les banques universelles ne suivront plus le modèle des banques à tout faire, mais des modèles diversifiés où elles se concentreront sur les activités qu’elles auront choisies.

Le big data et la banque Accès gratuit


Pierre METGE
Classification JEL : G21 L25 O33

Sous l’effet de l’abondance des données (big data) alimentée par l’essor du digital et la démultiplication des capacités d’analyse et de prédiction (advanced analytics), la richesse d’informations sur les comportements des individus n’a jamais été aussi importante et accessible. Maîtriser ces données devient un avantage concurrentiel clé porteur d’opportunités : l’optimisation de modèles économiques existants, la rupture de chaînes de valeurs établies ou la mise en place de nouveaux modèles économiques.Même si le big data peut générer des menaces pouvant peser sur le modèle économique de la banque (contournement des barrières à l’entrée, réduction de l’asymétrie d’information…), cette dernière dispose d’actifs propres de valeur (richesse de données fiables et protégées, tiers de confiance). L’enjeu est de savoir construire une exploitation performante, responsable et éthique des données personnelles pour faire à ses clients, notamment via les conseillers, des propositions plus pertinentes et personnalisées et ce, de façon proactive.

Les défis posés par le crowdfunding Accès gratuit


Nicolas LESUR
Classification JEL : G21 G23 O33
La croissance spectaculaire du crowdfunding et surtout son potentiel de développement posent des questions fondamentales d’ordres technique, économique et prudentiel, en particulier en matière de prêts : pour les régulateurs qui peinent à intégrer ce nouveau référentiel, pour les établissements de crédit traditionnels qui se sentent menacés mais dont les plus agiles tirent déjà parti de cette nouvelle forme de désintermédiation et pour les plateformes elles-mêmes dont l’objectif est de construire un marché suffisamment profond et liquide. Le crowdlending propose en effet une approche nouvelle de l’allocation emplois-ressources fondée sur l’utilisation des données et de la technologie qui conduit légitimement les acteurs de la finance traditionnelle à s’interroger sur son évolution. En effet, en fluidifiant le financement direct des entreprises de manière très transparente, il apporte des réponses appropriées à bien des enjeux de l’industrie financière et du financement de l’économie.

L’avenir de la banque de détail aux États-Unis : entre pluralité et hybridation des modèles industriels Accès gratuit


Vincent JAMET Alexandre-Philippe VINEL
Classification JEL : G21 G28 L11 O32
L’activité de banque de détail aux États-Unis se révèle être en profonde mutation sous l’influence croisée de la réforme du cadre de régulation commencée dans le contexte post-crise et des évolutions rapides observées sur le plan technologique et démographique. Les bouleversements se traduisent par une dichotomie de plus en plus marquée, selon que les établissements sont ou non de nature systémique, et du fait de l’essor de prestataires alternatifs, encouragés par les possibilités d’arbitrages réglementaires et les perspectives qu’offrent les nouvelles technologies. L’impact de cette recomposition demeure cependant difficile à apprécier. Ouvrant la possibilité d’un accès plus large aux services bancaires pour un moindre coût, à travers une concurrence renouvelée, le mouvement laisse craindre dans le même temps la perspective d’une segmentation accentuée de la clientèle selon l’âge, le niveau de revenu ou encore la localisation géographique. Plus encore, il interpelle au regard des enjeux de stabilité financière et de prévention du risque systémique en posant in fine la question de l’adéquation et de la pertinence des frontières du cadre de supervision institutionnel.

La banque de détail au Royaume-Uni : plus de changements à venir dans les 10 prochaines années qu’au cours des 200 dernières Accès gratuit


Patrick FOLEY
Classification JEL : G21 G28 O33
Trois forces transforment les caractéristiques de la banque de détail. La première, un héritage de la crise, est une modification importante de la structure du secteur, alors que les banques se redressent, que la réglementation s’adapte et que les clients voient les banques sous un jour nouveau. La deuxième force est un changement dans les besoins financiers d’une population vieillissante, qui imposera aux banques de surveiller davantage la partie engagements de leurs bilans. La troisième force est la révolution numérique qui va transformer ce que les clients attendent de leur banque et ouvrir les marchés de la banque de détail à de nouvelles formes de concurrence.Cette troisième force est probablement la plus importante à cause de son influence sur la pratique des clients, la concurrence et les modèles d’entreprises bancaires. Cependant, cette influence n’aurait pas été aussi grande s’il n’y avait pas eu la crise qui a diminué la confiance de la clientèle dans les acteurs installés et accablé ceux-ci de nouvelles exigences en termes de régulation. Prévoir le monde de la banque de détail dans dix ans n’est pas du tout facile mais les changements seront profonds et la rentabilité plus faible.

 Un rôle renouvelé de la gestion d’actifs

Rôle des sociétés de gestion dans le financement de l’économie de la zone euro : changement de paradigme ? Accès gratuit


Carlos PARDO Thomas VALLI
Classification JEL : F30 G20 G23 G32
Afin de cerner les apports des sociétés de gestion, acteurs somme toute relativement nouveaux dans le paysage institutionnel européen, la première section de cet article donne une description sommaire de leurs principales fonctions et de leur utilité économique. Dans une approche comparative, mettant face à face des pays de la zone euro, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis, la deuxième section analyse le niveau d’implication des investisseurs résidents (toutes catégories confondues) sur leurs marchés des capitaux, ainsi que certaines particularités de leur comportement liées au mode de financement de leurs besoins. Enfin, la troisième section explicite l’apport des sociétés de gestion aux capitaux propres des entreprises et celui lié au financement via l’émission de titres de dette (obligations d’État et d’entreprise, titres du marché monétaire…). Cet article vise à montrer in fine la contribution des sociétés de gestion au financement de l’économie de la zone euro. Pour cela, il a recours à au moins deux types de mesures : le taux d’emprise des sociétés de gestion par rapport aux stocks de titres émis par les résidents et une estimation des biais domestiques existant dans les portefeuilles de titres de cette industrie.

L’innovation, parent pauvre du déferlement de liquidités mondial Accès gratuit


Christophe BAVIÈRE
Classification JEL : G24 O31
Cet article met en évidence un paradoxe. Alors que les liquidités n’ont jamais été aussi abondantes dans l’économie mondiale, elles se dirigent peu vers l’innovation, notamment en Europe. Si un certain nombre de mesures ont été prises, en France en particulier, pour orienter l’épargne vers les entreprises innovantes, les flux restent modestes et insuffisants. Or l’investissement dans l’innovation est le meilleur garant de la compétitivité d’une économie et l’Europe doit maintenant agir pour ne pas se laisser distancer par les États-Unis.

L’impact d’un environnement de taux bas et de politiques monétaires non conventionnelles sur l’industrie de la gestion d’actifs Accès gratuit


Philippe WEBER
Classification JEL : E52 E58 G23

Les politiques exceptionnelles des banques centrales (expansion quantitative par achat de titres et guidage prospectif) ont eu pour effet de tirer vers le bas l’ensemble des rendements obligataires, au point que certains taux sont même désormais négatifs. Compression des marges, risque de décollecte, risque sans taux plutôt que taux sans risque, l’absence de rendement et le risque en capital compliquent de ce fait la gestion obligataire ou monétaire et obligent l’investisseur à prendre plus de risques : titres plus longs, émetteurs moins bien notés, titres étrangers, ou diversification vers les actions ou les actifs réels. Cela répond au demeurant aux souhaits des banques centrales et cet état de fait prendra fin avec la réussite (qu’il faut souhaiter) de ces politiques monétaires exceptionnelles : la reprise économique devrait permettre de conjuguer remontée des taux et poursuite de la hausse des actions.

 L’assurance : nouveaux risques et assurabilité

Réinventer le rôle de l’assurance : combattre la pauvreté et la vulnérabilité des citoyens Accès gratuit


François-Xavier ALBOUY

Dans une économie moderne, l’assurance sert d’abord à réduire la pauvreté. Elle permet en effet de couvrir des risques qui sans elle pourraient conduire de nombreux ménages sous le seuil de pauvreté. Faire relever les risques systémiques de la pauvreté de la protection sociale et les risques individuels aléatoires de l’assurance permettrait de
simplifier un système actuellement complexe et d’y instaurer la confiance. Ce serait l’occasion de réinventer le modèle de l’assurance. Il importe en particulier que les transferts de risques réduisent la vulnérabilité des populations les plus pauvres, notamment dans les pays les plus touchés par ce phénomène.

Dans quel sens la révolution numérique affecte-t-elle l’assurabilité des risques ? Accès gratuit


Christian GOLLIER
Classification JEL : D86 G22
L’économie de l’assurance a montré combien l’information est au cœur de l’assurabilité des risques et, plus généralement, de l’allocation des risques dans l’économie. Cet article montre que l’amélioration de la qualité de l’information peut avoir un effet ambigu sur l’efficacité du partage des risques. Mais on peut espérer que la révolution numérique va renforcer l’assurance par de multiples canaux vertueux : réduction des coûts de marketing et de gestion de sinistres, des problèmes d’antisélection et de risque moral, de la difficulté à établir les probabilités. Par contre, le surplus d’information risque d’éroder la capacité de mutualisation, en transformant le risque en inégalités.

Un changement de paradigme pour l’assurance Accès gratuit


Michel DACOROGNA
Classification JEL : G22 G28 L21
Dans cet article, nous passons en revue les changements induits dans l’industrie de l’assurance par l’avènement des nouvelles réglementations basées sur le risque comme Solvency 2 et le SST. Le passage d’une gestion des flux à une gestion intégrée des risques est décrit et discuté à travers la gestion du capital, la valorisation économique et le développement de modèle interne. Nous discutons les limites et difficultés de cette approche, ainsi que les adaptations que ce changement implique pour l’organisation des compagnies et pour le rôle des actuaires dans l’assurance. La mise en relation du rendement et des risques encourus devient un élément central de la gestion des compagnies et prend le pas sur la vision traditionnelle.

 Recension

L’économie bancaire depuis la crise : quelques avancées Accès gratuit


Olivier PASTRÉ Jean Paul POLLIN
 Jusqu’au tournant des années 2010, les manuels d’économie bancaire étaient relativement standardisés. Ils traitaient des activités bancaires traditionnelles (dépôts, crédits, gestion de l’épargne), consacraient une part plus ou moins importante aux nouveaux métiers et en particulier aux activités de marché. Pour décrire ces marchés, l’hypothèse implicite ou explicite retenue par la plupart des…

 Chronique d'histoire financière

La volatilité du Dow Jones : les leçons de l’histoire à travers l’étude des chocs (1928-2013) Accès gratuit


Amélie CHARLES Olivier DARNÉ
  Le 19 octobre 1987, connu comme le Lundi noir, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a subi une perte de 22,6 %. Cette chute spectaculaire peut s’expliquer par les déclarations du secrétaire au Trésor James Baker durant le week-end, menaçant l’Allemagne, qui avait relevé ses taux d’intérêt, de baisser davantage le dollar. Dans ce cas, l’accord du Louvre sur la stabilisation des devises…

 Articles divers

Les remboursements d’emprunts dans l’épargne des ménages Accès gratuit


André BABEAU
Classification JEL : G21 R21
Depuis plus de deux cents ans, les remboursements d’emprunts ont été la composante oubliée de l’épargne des ménages. Récemment cependant, à l’occasion de la « Grande Récession », des interrogations sont apparues quant à l’influence de l’endettement des ménages sur la consommation. Un si long « oubli » est largement dû à l’absence d’informations sur les montants en cause. Les remboursements d’emprunts ne figurent pas en effet dans les Comptes nationaux. Pour un pays comme la France, une nouvelle estimation de ces remboursements au cours des dernières années nous amène à penser que les « vrais » remboursements – ceux qui ne sont pas financés par un nouveau crédit – pourraient se situer aux alentours des deux cinquièmes du flux annuel d’épargne des ménages. La démonstration de cette conjecture demandera de rassembler de nombreuses informations encore manquantes. Tout de même, quand les banques centrales auront publié des séries de nouveaux crédits et de remboursements suffisamment longues et permettant l’indispensable distinction entre les « vrais » et les « faux » remboursements, des travaux économétriques originaux pourront être réalisés, améliorant de façon significative notre connaissance des comportements économiques et financiers des ménages.

Financement des collectivités locales par les émissions socialement responsables : quelles perspectives ? Cas des régions françaises Accès gratuit


Corinne GOURMEL-ROUGER
Classification JEL : G32 H74

Cette étude s’intéresse à la mise en place d’un financement innovant, les émissions socialement responsables ou green bonds des collectivités locales. À l’aide du cadre conceptuel issu des théories de l’intermédiation financière, cette recherche a pour objectif de comprendre les fondements de ce type de financement et d’identifier les mécanismes de contrôle qui lui sont liés. Elle s’appuie sur une recherche empirique de type qualitatif effectuée au sein des régions françaises.