Michel Albert était un homme de foi. Foi religieuse bien sûr, qui l’animait et qu’il portait avec ferveur, mais sans ostentation. Foi dans le projet européen dont il avait été l’acteur de 1963 à 1970 à la Banque européenne d’investissement et dont il fut toujours un vigoureux défenseur. Foi dans l’économie mixte, ce curieux mélange qui a permis à un fonctionnaire dans l’âme comme lui de devenir président de l’une des plus grandes compagnies d’assurances françaises, les AGF, de 1982 à 1994...
Revue d’économie financière REF 118
Les mutations de l’industrie financière
Une nouvelle rubrique : recension de la recherche en finance Accès gratuit
L’année 2014 a été marquée pour la Revue d’économie financière (REF) par le lancement d’une rubrique d’histoire financière coordonnée par Claude Diebolt. L’année 2015 s’ouvre sur une autre innovation : le lancement d’une rubrique « Recension »...
Les mutations de l’industrie financière
Introduction Accès gratuit
Nouvelles contraintes et nouveaux acteurs
Les nouveaux acteurs de la finance Accès gratuit
Comment construire un plan stratégique à moyen terme dans le nouvel environnement bancaire ? Accès gratuit
Comme de nombreux autres métiers, la finance se trouve confrontée à l’apparition de nouveaux acteurs, de nouveaux modes de distribution, de nouveaux comportements de la part des clients et de nouveaux business models. Si toutes ses activités sont affectées, ce sont les activités bancaires traditionnelles, celles de prêts, de dépôts et de paiement, qui sont toutefois les plus impactées par ce phénomène en raison de la mise en place des nouvelles régulations et de l’émergence des FinTech. Les banques disposent d’atouts importants pour faire face à ces évolutions, elles devront toutefois repenser en profondeur leurs modèles opérationnels.
La révolution technologique des systèmes financiers : l’exemple de la banque de financement et d’investissement Accès gratuit
La pénétration croissante des technologies numériques dans la banque de financement et d’investissement (BFI) constitue une triple révolution pour cette activité. D’abord, une révolution industrielle : de nouvelles opportunités de croissance et de réduction des coûts découlent de l’automatisation croissante de fonctions essentielles du métier bancaire – la communication, tant avec les clients qu’entre collaborateurs, l’innovation, la production des services bancaires, la prise de décisions. Ensuite, une révolution d’ordre concurrentiel : de nouveaux acteurs spécialisés peuvent attaquer certains maillons spécifiques de chaînes de valeur auparavant intégrées. Par ailleurs, les banques pionnières en matière d’investissements dans le numérique peuvent réinventer leurs marchés et bousculer des positions établies de longue date. Enfin, une révolution managériale : la disruption numérique implique en effet de faire évoluer les compétences et la culture de larges cohortes de collaborateurs.
Régulation ou supervision : quels nouveaux risques ? Accès gratuit
Les nouveaux paramètres de l’industrie bancaire
Union bancaire et évolution du modèle des banques universelles Accès gratuit
Le big data et la banque Accès gratuit
Sous l’effet de l’abondance des données (big data) alimentée par l’essor du digital et la démultiplication des capacités d’analyse et de prédiction (advanced analytics), la richesse d’informations sur les comportements des individus n’a jamais été aussi importante et accessible. Maîtriser ces données devient un avantage concurrentiel clé porteur d’opportunités : l’optimisation de modèles économiques existants, la rupture de chaînes de valeurs établies ou la mise en place de nouveaux modèles économiques.Même si le big data peut générer des menaces pouvant peser sur le modèle économique de la banque (contournement des barrières à l’entrée, réduction de l’asymétrie d’information…), cette dernière dispose d’actifs propres de valeur (richesse de données fiables et protégées, tiers de confiance). L’enjeu est de savoir construire une exploitation performante, responsable et éthique des données personnelles pour faire à ses clients, notamment via les conseillers, des propositions plus pertinentes et personnalisées et ce, de façon proactive.
Les défis posés par le crowdfunding Accès gratuit
L’avenir de la banque de détail aux États-Unis : entre pluralité et hybridation des modèles industriels Accès gratuit
La banque de détail au Royaume-Uni : plus de changements à venir dans les 10 prochaines années qu’au cours des 200 dernières Accès gratuit
Un rôle renouvelé de la gestion d’actifs
Rôle des sociétés de gestion dans le financement de l’économie de la zone euro : changement de paradigme ? Accès gratuit
L’innovation, parent pauvre du déferlement de liquidités mondial Accès gratuit
L’impact d’un environnement de taux bas et de politiques monétaires non conventionnelles sur l’industrie de la gestion d’actifs Accès gratuit
Les politiques exceptionnelles des banques centrales (expansion quantitative par achat de titres et guidage prospectif) ont eu pour effet de tirer vers le bas l’ensemble des rendements obligataires, au point que certains taux sont même désormais négatifs. Compression des marges, risque de décollecte, risque sans taux plutôt que taux sans risque, l’absence de rendement et le risque en capital compliquent de ce fait la gestion obligataire ou monétaire et obligent l’investisseur à prendre plus de risques : titres plus longs, émetteurs moins bien notés, titres étrangers, ou diversification vers les actions ou les actifs réels. Cela répond au demeurant aux souhaits des banques centrales et cet état de fait prendra fin avec la réussite (qu’il faut souhaiter) de ces politiques monétaires exceptionnelles : la reprise économique devrait permettre de conjuguer remontée des taux et poursuite de la hausse des actions.
L’assurance : nouveaux risques et assurabilité
Réinventer le rôle de l’assurance : combattre la pauvreté et la vulnérabilité des citoyens Accès gratuit
Dans une économie moderne, l’assurance sert d’abord à réduire la pauvreté. Elle permet en effet de couvrir des risques qui sans elle pourraient conduire de nombreux ménages sous le seuil de pauvreté. Faire relever les risques systémiques de la pauvreté de la protection sociale et les risques individuels aléatoires de l’assurance permettrait de
simplifier un système actuellement complexe et d’y instaurer la confiance. Ce serait l’occasion de réinventer le modèle de l’assurance. Il importe en particulier que les transferts de risques réduisent la vulnérabilité des populations les plus pauvres, notamment dans les pays les plus touchés par ce phénomène.
Dans quel sens la révolution numérique affecte-t-elle l’assurabilité des risques ? Accès gratuit
Un changement de paradigme pour l’assurance Accès gratuit
Recension
L’économie bancaire depuis la crise : quelques avancées Accès gratuit
Chronique d'histoire financière
La volatilité du Dow Jones : les leçons de l’histoire à travers l’étude des chocs (1928-2013) Accès gratuit
Articles divers
Les remboursements d’emprunts dans l’épargne des ménages Accès gratuit
Financement des collectivités locales par les émissions socialement responsables : quelles perspectives ? Cas des régions françaises Accès gratuit
Cette étude s’intéresse à la mise en place d’un financement innovant, les émissions socialement responsables ou green bonds des collectivités locales. À l’aide du cadre conceptuel issu des théories de l’intermédiation financière, cette recherche a pour objectif de comprendre les fondements de ce type de financement et d’identifier les mécanismes de contrôle qui lui sont liés. Elle s’appuie sur une recherche empirique de type qualitatif effectuée au sein des régions françaises.