Un an après Dubai, le besoin d'un ajustement concerté des taux de change est plus pressant que jamais. Cependant, suite à un appel renouvelé à la flexibilité des changes, le yuan a les plus grandes chances de rester impassibles, l'euro serait-il condamné à subir à nouveau le contrecoup ?
Face à ce risque, ce qui paraît souhaitable, ce n'est pas de faire référence à une idée abstraite de flexibilité, c'est plutôt un ajustement ordonné de la grille des parités comme le passé nous en a donné certains exemples. L'Europe pourrait avoir intérêt à prendre en ce sens une initiative favorable à l'ajustement des flux commerciaux internationaux, à la régularité de la croissance mondiale et, de ce fait même, à ses propres intérêts.