Réglementation prudentielle : le forfait de la BRI ?
Les règles prudentielles établies au sein du Comité de Bâle ne semblent pas à même d'assurer la sécurité du système financier international. Après avoir forgé une norme publique multilatérale dans les années 1980, le ratio Cooke, les autorités prudentielles internationales ont abandonné au secteur privé le soin d'écrire les règles chargées de le réguler. Ceci s'est fait au détriment de la qualité de la surveillance des risques pris par les établissements financiers.En dépit de ce résultat, le Comité de Bâle poursuit aujourd'hui la même logique dans le domaine des risques de crédit. Paradoxalement, cette institution internationale contribue ainsi à faire de la finance internationalisée une zone de non gouvernance mondiale.